Une fois n’est pas coutume ! Voici venu le moment de la pause « publicités » japonaises, enregistrées par nos soins depuis Tokyo. Humoristiques, touchantes ou carrément déjantées, celles-ci ouvrent une fenêtre sur une culture unique au monde. On ne le dira jamais assez What’s the Pub Japan ? Épisode 5 ! Au menu : Dragon Ball Heroes, Ghostbusters à cafards et trahison divine !
La publicité n’est pas qu’un support de communication. Il est un phénomène social qui reflète à la fois les évolutions des sociétés modernes, dominées par les logiques marchandes, en perpétuant des codes sociaux, des valeurs ou des stéréotypes dans l’imaginaire collectif. Quand on en vient au Japon, l’exemple est frappant. Les publicités semblent à la fois décalées, drôles et symboliques de la culture locale le tout phagocyté par le besoin de vendre des entreprises. Pour garder un oeil sur le Japon, nous enregistrons chaque mois ces publicités pour en faire une série diffusée gratuitement sur Youtube.
Un travail tentaculaire de sélection incluant des archives publicitaires nippons des années 80. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, et nous soutenir dans la démarche, abonnez-vous sur Youtube.
Épisode 5 (Mai 2017)
Pour le fun ? Oui, mais pas que !
Pourquoi ne pas mêler l’agréable à l’utile ? Les publicités japonaises ne sont pas simplement funs, drôles et originales, elles reflètent également un certain type de société, on doit l’avouer, assez orwellienne en ce qui concerne le Japon. La télévision japonaise est une porte vers un monde totalement dépolitisé où le citoyen est réduit à son rôle primitif de consommateur. Si pour nous, ces publicités sont très amusantes (principalement car le message ne nous atteint pas), pour les japonais, ce n’est pas nécessairement le cas : la norme est différente.
À chaque instant, sur les écrans, il est rappelé que pour être heureux, il faut acheter : de l’alcool, des soins anti-âge et des boissons énergisantes pour ne pas mourir au travail. Les femmes sont généralement dépeintes comme des potiches, adolescentes sexy de préférence. C’est ce « shift culturel » que nous voulons également étudier discrètement en réalisant cette veille publicitaire nippone, ni mauvaise… Nous réaliserons donc un double travail dans l’ombre, à la fois pour vous divertir, mais aussi étudier une culture où l’entreprise régit tous les aspects de la vie humaine.
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