Exposer la sensualité féminine, de nombreux artistes offrent leur talent à cet art délicat. L’artiste japonaise Miho Hirano a ainsi voué sa vie et l’ensemble de son œuvre à représenter des personnages féminins qui évoluent en fusion avec les éléments de la nature. Regard sur ce travail de qualité.
Miho Hirano a obtenu son diplôme d’art à l’Université d’Art Musashino près de Tokyo, en 2008. Sa carrière professionnelle s’est rapidement envolée quand elle a dévoilé cette série de portraits surréalistes représentant la femme asiatique. Délicates, ses œuvres aux tons pastel sont toujours orientées vers le rapport entre le nature et la femme. Celles-ci baignent littéralement dans les représentations japonaises les plus courantes de la faune et la flore, depuis le koï jusqu’au sakura en fleur (cerisier japonais).
Les cheveux jouent également un rôle central dans les conceptions des œuvres de Miho Hirano. Plantes, oiseaux et fleurs se confondent avec la chevelure colorée de ses héroïnes pour offrir un symbole de paix et de cohésion. Si leur regard pourra sembler triste d’un point de vue occidental, il n’en est rien. Au Japon, cette neutralité peut exprimer une forme de pureté, de délicatesse mais aussi force et maturité. À l’image d’une « mère nature », elles peuvent symboliser autant la fragilité du vivant que la puissance des éléments naturels.
Du regard aux teintes, ses tableaux sont donc la fusion d’éléments culturels significatifs de la culture japonaises. Si un message transpire de ses œuvres, au-delà d’une certaine mélancolie, c’est bien que l’humain et la nature peuvent coexister. En la matière, il reste beaucoup de travail à l’humanité pour le démontrer dans le monde réel… Inutile de s’épandre davantage en verbiage. On vous laisse juger de vos propres yeux.