Le Japon des années 60 était un pays sûr. C’est un fait indéniable, encore plus vrai aujourd’hui… Mais les prédateurs, eux, ont toujours rôdé parmi les hommes. Et l’homme dont nous allons vous narrer l’histoire en est un exemple éclatant. Un opportuniste, charmeur et particulièrement sournois : Akira Nishiguchi, surnommé “le fils du mal”….
Akira Nishiguchi naît le 14 décembre 1925 à Osaka, dans une famille catholique très pratiquante. La foi de ses parents les conduit à baptiser Akira à l’âge de cinq ans. L’objectif de son père est clair : faire de son fils un prêtre.
Déterminée à insuffler la vocation religieuse à Akira, sa famille l’envoie étudier dans un institut catholique à Fukuoka. Le jeune Akira est un élève brillant, ses résultats dépassent les attentes pour un jeune de son âge. Toutefois, celui-ci abandonne ses études du jour au lendemain durant sa troisième année, probablement épuisé par la rigueur régnant dans ce type d’établissement et par la discipline rigide imposée aux étudiants.
Honteux, Akira s’enfuit à l’âge de 16 ans, sans laisser de trace. L’exil lui paraît moins difficile que d’affronter la déception de son père et le déshonneur. Hélas, seul et sans ressources, la vie du jeune homme ne laisse que peu de place à l’épanouissement d’une foi tournée vers la simplicité et l’amour du prochain… Il est alors plutôt question de survivre.
L’école de la foi laisse place à celle de la rue
L’objectif d’Akira devient clair : laver son honneur. Trouver une solution pour rentrer auprès de sa famille, la tête haute. Mais si la prêtrise est, à ce moment-là, complètement écartée, quelle option reste-t-il à notre protagoniste ?
Akira se fixe un objectif : faire fortune. Facile à dire, mais difficile à réaliser quand on est un sans-abri de 16 ans, sans ressources. Ce détail ne sera pourtant pas un frein pour le jeune Akira. Et pour atteindre son but, tous les moyens sont bons. Même les moins chrétiens…
En 1942, quelques mois après sa fuite, il est arrêté pour vol par la police de Beppu et envoyé en centre de détention pour mineurs. Libéré en 1945, le jeune homme décide d’apprendre l’anglais dans un centre de l’occupation américaine à Osaka, dans l’espoir d’être ensuite embauché comme interprète. Rappelons que la Seconde Guerre mondiale vient de se terminer, et travailler avec les forces d’occupation est une activité en plein essor.
Cependant, le jeune ex-catholique est encore habité par le démon du crime. Il se retrouve une fois encore derrière les barreaux pour une succession de petits délits. C’est durant cette période qu’il rencontre son épouse, avec laquelle il a un enfant. Le passage derrière les barreaux n’est pas vain. Akira en profite pour peaufiner ses projets et se rapprocher de son objectif de vie : devenir riche et puissant.
Dès sa sortie de prison, il commence à se faire passer pour un collaborateur des forces d’occupation américaines, s’appuyant sur les compétences en anglais acquises durant ses études. Akira utilise cet atout pour extorquer de l’argent aux petits commerces locaux, qui se soumettent, logiquement, par peur de représailles des forces étrangères.
Le plan, toutefois, n’était pas infaillible : Akira est de nouveau arrêté et condamné à deux ans de prison. Libéré en 1950, il semble cette fois-ci vouloir mener une vie plus honnête. La même année, il fait la connaissance d’un soldat américain, et ensemble, ils décident d’ouvrir un bar dans la ville de Beppu. L’activité est à la fois honnête et lucrative.
Cependant, la situation entre les deux Corées devient de plus en plus tendue, et lorsque la guerre éclate le 25 juin 1950, le soldat américain est envoyé au front, laissant l’affaire entre les mains d’Akira. Cette opportunité lui permet d’accumuler une certaine fortune.
Pourtant, l’appel de la vie criminelle est bien trop fort. Akira retourne en prison à plusieurs reprises, pour n’en sortir qu’en 1963.
Cette même année, Akira décroche un emploi de coursier pour une compagnie logistique à Yukashi. Un jour, alors qu’il charge un camion, il surprend une conversation entre deux collègues. Ils mentionnent qu’un employé de la compagnie nationale du tabac utilise leurs camions pour transporter de grandes sommes d’argent en liquide. Cette information capte immédiatement l’attention d’Akira.
Peu de temps après, Akira passe à l’action. Fini les petits délits : il est grand temps pour lui de passer à des crimes de plus grande ampleur.
La naissance d’un tueur en série
En octobre 1963, Akira Nishiguchi travaille alors pour la Japan Tobacco and Salt Public Corporation. Il apprend qu’Ikuo Murata, un autre employé, utilise les véhicules de livraison de l’entreprise pour transporter de grandes sommes d’argent, en plus de produits du tabac. Il n’en faut pas plus pour intriguer Akira qui approche alors Murata et lui propose de l’aider dans ses livraisons frauduleuses.
Le 18 octobre de la même année, Akira, Murata et un troisième homme prennent la route à travers la préfecture de Fukuoka. Usant d’un prétexte fallacieux, Akira Nishiguchi attire Murata dans une zone isolée, puis l’assassine brutalement avec un marteau. Il retourne ensuite calmement au véhicule et poignarde mortellement le conducteur. Il abandonne ensuite le véhicule et les corps dans une montagne à deux kilomètres du lieu du crime. Le montant volé par Akira Nishiguchi s’élève alors à 260 000 ¥.
Bien décidé à célébrer ce premier double meurtre réussi, Akira Nishiguchi partit rejoindre l’une de ses maîtresses. Pour l’impressionner, il utilisa l’argent volé pour lui offrir une nuit dans un hôtel luxueux. Cependant, la fête fut de courte durée : le lendemain matin, en lisant le journal, Nishiguchi découvrit que la police l’avait déjà lié aux meurtres. Pire encore, il était désormais l’homme le plus recherché de tout le pays.
C’est alors que la police commit sa première maladresse lors d’un communiqué radiophonique : un commissaire eut l’imprudence de déclarer que tout laissait penser que l’assassin avait fui vers le Kansai. Il précisa même que les recherches allaient se concentrer dans cette zone. Une information trop précieuse pour être ignorée par Nishiguchi, qui prit aussitôt la direction opposée, vers la petite ville rurale de Karatsu, dans la préfecture de Saga.
Habile manipulateur et maître dans l’art du déguisement, Akira Nishiguchi élabora un plan pour échapper aux autorités. Il rédigea une lettre adressée à la police, dans laquelle il annonçait son intention de se suicider, prétendant que les remords étaient trop lourds à porter et que le suicide était sa seule issue possible.
Pour donner du crédit à son mensonge, il monta à bord d’un ferry dans la baie de Tokyo, où il abandonna une lettre d’adieu ainsi que quelques effets personnels, en simulant un suicide par noyade en pleine mer. Mais son plan échoua : la police soupçonna rapidement une mise en scène, suspicion confirmée par des témoins oculaires ayant vu Nishiguchi descendre du ferry à son arrivée au port. La traque reprit de plus belle.
Entre-temps, Nishiguchi se rendit à Shizuoka, où il loua une chambre sous le nom d’emprunt de « Masaoka ». Sa nouvelle identité devait être aussi crédible que possible. « Masaoka » prétendait être un professeur de l’Université de Kyoto. Pour rendre ce personnage réaliste, Nishiguchi portait des lunettes épaisses et un costume formel, adoptant ainsi l’image stéréotypée d’un intellectuel.
Dès son arrivée, Nishiguchi invita régulièrement de jeunes femmes et des geishas dans sa chambre, entretenant ainsi l’apparence d’un homme aisé et influent. La propriétaire de la pension, Yuki Fujimi, tomba rapidement sous le charme de ce séduisant professeur, développant même des sentiments pour lui. Un soir, elle lui proposa de passer la nuit ensemble, ce qu’il accepta. Mais au petit matin, après cette nuit intime, il quitta brusquement la chambre, malgré les protestations de Yuki.
Le principal problème de Nishiguchi résidait dans son impulsivité. Il dépensait des sommes considérables dans des activités frivoles, comme les femmes, l’alcool et les jeux d’argent. Épicurien et assoiffé d’adrénaline, il voulait tout essayer, vivre intensément. Ce besoin constant de sensations fortes, combiné à ses penchants criminels, le poussa à reprendre ses activités frauduleuses pour regagner de l’argent.
Arrivé à Hiroshima, il réussit à acheter cinq téléviseurs en prétendant les offrir en don à un orphelinat local. Cependant, il ne paya jamais le fournisseur, laissant l’orphelinat avec la facture à régler. Nishiguchi écoula ensuite les téléviseurs dans une maison de prêt, empochant 80 000 yens grâce à cette arnaque.
De l’homicide au féminicide
Son périple le ramena finalement à l’hôtel de Shizuoka, le 14 novembre 1963, où il fut chaleureusement accueilli par Yuki, toujours sous son charme. Le piège allait alors se refermer sur elle.
Cette fois-ci, Yuki invita Nishiguchi à loger directement dans sa chambre personnelle plutôt que dans la chambre qu’il louait habituellement. Après quatre nuits passées avec elle, il profita de l’amour que Yuki lui portait pour exécuter son plan macabre. Le 18 novembre, il étrangla Yuki, ainsi que sa mère, Harue Fujimi, avec une corde. Sans perdre de temps, il fouilla la maison à la recherche de biens de valeur, dérobant une somme totale de 140 000 yens avant de fuir précipitamment la ville.
Les corps de Yuki et Harue furent découverts quelques jours plus tard, le 22 novembre 1963. Les autorités n’eurent aucun mal à relier ces meurtres à Nishiguchi : le modus operandi ainsi que les témoignages oculaires ne laissaient aucun doute. La police émit immédiatement une alerte nationale, intensifiant la traque du meurtrier. Le problème majeur dans cette affaire était que le criminel parvenait à changer d’apparence avec une facilité déconcertante, le rendant quasi insaisissable. De plus, sa mobilité et son habileté à manipuler les gens en faisaient une cible particulièrement difficile à appréhender. Le genre de profil qui ne peut être capturé qu’à la faveur d’une erreur…
Le 3 décembre 1963, Nishiguchi réapparut à Chiba. Cette fois-ci, il utilisa de fausses identités de comptable ou d’avocat pour arnaquer deux femmes, leur extorquant un total de 56 000 yens.
Durant ce même mois, il se rendit ensuite à Fukushima, où il déroba l’insigne d’un avocat pour consolider son imposture. Avec cet insigne, il se dirigea vers Hokkaido, où il escroqua un entrepreneur local pour un montant supplémentaire de 50 000 yens. Toujours soucieux de ne pas rester trop longtemps au même endroit pour éviter d’attirer l’attention, il poursuivit son périple vers le sud, en direction de Tokyo. Là-bas, il trompa une autre victime et lui extorqua 40 000 yens en la convainquant qu’elle payait une caution pour un parent incarcéré.
Mais Nishiguchi n’en resta pas là. Toujours à Tokyo, il approcha Umematsu Kamiyoshi, un avocat de 81 ans. Remarquant la richesse apparente de Kamiyoshi, Nishiguchi se présenta comme un collègue avocat et lui proposa une rencontre informelle pour discuter d’une affaire civile. Loin de se douter du piège, Kamiyoshi l’invita chez lui, dans le quartier de Toshima. Nishiguchi profita de l’occasion pour étrangler le vieil homme et cacha son cadavre dans un placard. Tout cela pour dérober 140 000 yens supplémentaires.
La police, désormais désorientée, peinait à garder le contrôle de la situation. Le temps jouait en leur défaveur, car il était évident que Nishiguchi continuerait de tuer pour parvenir à ses fins. Dans un ultime effort pour stopper le meurtrier, les autorités firent imprimer et distribuer 5 000 affiches de recherche avec sa photo à travers tout le pays, espérant que quelqu’un le reconnaîtrait et fournirait des informations cruciales pour son arrestation. Une stratégie payante ?
La vérité sort de la bouche des enfants
En janvier 1964, Akira Nishiguchi, toujours en cavale, trouva refuge au temple Ryugan-ji à Kumamoto, loin de Tokyo. Sous l’identité de « Kawamura », il se présenta au prêtre en chef, Furukawa, affirmant être un avocat engagé dans une campagne pour la libération de Sadamichi Menda, un prisonnier faussement accusé de meurtre.
Ce choix de couverture n’était pas innocent : Furukawa, fervent défenseur des droits des détenus, militait également pour l’abolition de la peine de mort. Le comble du culot de Nishiguchi, c’est qu’il avait déjà rencontré le prêtre dix ans auparavant. Mais Furukawa ne se souvenait pas de cette rencontre passée et accepta l’identité de « Kawamura » sans se douter qu’il hébergeait un criminel dangereux. L’apparence respectable et le discours persuasif de Nishiguchi suffirent pour gagner la confiance du prêtre.
Ce qui, au départ, semblait être une ruse bien orchestrée fut compromis par un détail inattendu : Ruriko, la fille cadette de Furukawa, âgée de dix ans, reconnut presque immédiatement que « Kawamura » ressemblait étrangement à l’homme figurant sur un avis de recherche qu’elle avait aperçu sur un panneau d’information. L’avis de recherche mentionnait en effet un homme nommé Nishiguchi, dont le nom rappelait à Ruriko celui d’un de ses camarades de classe, un détail anodin qui l’avait poussée à mémoriser les traits de l’homme recherché. Elle se souvenait particulièrement de deux grains de beauté distinctifs ainsi que de sa taille.
Dès qu’elle fut de retour chez elle, Ruriko alla prévenir ses parents. Son père, convaincu que « Kawamura » était un allié de confiance pour sa cause, accueillit d’abord la remarque avec scepticisme. Mais Ruriko, malgré son jeune âge, insista, affirmant que ce visiteur était « un messager du mal. »
Face à l’insistance de sa fille, Furukawa commença à douter. Il observa alors plus attentivement son hôte et réalisa que l’homme affichait en réalité une connaissance limitée du droit, un détail troublant pour quelqu’un prétendant être un avocat chevronné. Profitant d’un moment de distraction de Nishiguchi, Furukawa s’éclipsa discrètement du temple pour aller examiner de près l’avis de recherche. Lorsqu’il vit le portrait, il n’eut plus aucun doute : sa fille avait raison. « Kawamura » et Akira Nishiguchi étaient bel et bien la même personne.
Il fallait agir vite, mais surtout, ne pas éveiller les soupçons du criminel. Comment alerter les autorités, protéger sa famille et, surtout, gagner suffisamment de temps pour permettre à la police de l’arrêter ? Furukawa informa discrètement sa famille de la véritable identité de leur invité.
Il proposa à Nishiguchi de rester pour la nuit, une offre que le fugitif accepta sans méfiance. Pendant ce temps, Furukawa installa secrètement une serrure supplémentaire dans une partie de la maison afin de sécuriser sa famille une fois que Nishiguchi serait endormi. Il demanda également à sa femme de maintenir la conversation avec l’homme pour le distraire.
Aux alentours de 23 heures, voyant que la lumière dans la chambre de Nishiguchi s’était éteinte, Furukawa mit la suite de son plan à exécution. Il envoya sa femme et leur fille aînée au poste de police le plus proche pour signaler la présence du fugitif. Cependant, en raison de l’isolement de Kumamoto, les forces de l’ordre ne pouvaient mobiliser assez d’hommes pour une arrestation immédiate. Elles prévinrent la famille que cela prendrait plusieurs heures pour rassembler suffisamment d’agents. La femme et la fille de Furukawa, afin de ne pas éveiller de soupçons, revinrent discrètement à la maison.
Ce n’est qu’aux environs de 4 heures du matin, le 3 janvier, que les policiers parvinrent à encercler la maison sans alerter Nishiguchi. Le fugitif, cependant, se réveilla tôt. Il s’était aperçu la veille que le comportement de ses hôtes semblait légèrement différent. Se sentant menacé, il s’apprêta à partir précipitamment, prétextant un départ soudain pour Fukuoka.
Mais à peine franchit-il le seuil de la maison que les policiers embusqués se jetèrent sur lui. Nishiguchi, pris de court, n’opposa aucune résistance et fut arrêté sur-le-champ, mettant ainsi fin à sa cavale meurtrière de quatre mois. Et tout cela, grâce à une enfant de dix ans.
Le visage du mal dévoilé
« il est plus facile de tuer que de frauder ».
Lors de sa garde à vue, les policiers en charge de l’interrogatoire d’Akira Nishiguchi furent frappés par son absence totale de remords. Sans opposer de résistance, le criminel confessa tous ses crimes, méthodiquement, froidement. Il expliqua même son intention de tuer Furukawa et sa famille, suivant son modus operandi habituel : d’abord gagner la confiance de ses victimes, puis, une fois la fraude accomplie, les assassiner. Selon lui, « il est plus facile de tuer que de frauder ».
Ce pragmatisme macabre lui valut une condamnation à mort, prononcée en 1964. La famille Furukawa fut honorée pour son courage exceptionnel et reçut une reconnaissance publique pour son rôle décisif dans la capture de Nishiguchi.
Le prêtre Furukawa, bien que cible de l’assassin, demeurait un homme de bien. Fidèle à ses valeurs humanistes et animé par ses croyances en la rédemption, il rendit régulièrement visite à Nishiguchi en prison, cherchant à lui apporter des paroles de réconfort spirituel. Bien que Nishiguchi se montrât d’abord réticent, il finit par s’ouvrir à Furukawa, qui devint son confident. Furukawa alla même jusqu’à offrir de financer les études des enfants de Nishiguchi, rejetés par leur communauté en raison des actes de leur père.
« Nishiguchi fut exécuté par pendaison en 1970 ».
Fervent militant contre la peine de mort, Furukawa tenta à plusieurs reprises de faire annuler la condamnation de Nishiguchi en la faisant commuer en peine de prison à perpétuité. En vain : malgré une tentative infructueuse de la défense pour plaider la folie, la justice suivit son cours, et Nishiguchi fut exécuté par pendaison en 1970.
L’excellent travail de coordination de la police japonaise
Ce cas a été largement médiatisé à l’époque. Cependant, il est important de noter que les avancées en matière de criminologie, et surtout l’apparition de la dénomination de « tueur en série », sont très récentes. Ce terme n’est apparu que dans les années 1970. L’une des personnes ayant contribué à son essor est l’agent du FBI Robert Ressler, qui a utilisé cette expression pour décrire les criminels commettant plusieurs meurtres sur des périodes distinctes, avec un certain intervalle de temps entre les crimes.
De plus, les techniques d’identification génétique n’existaient pas encore à cette époque. Par conséquent, de nombreux tueurs en série ont réussi à échapper à la justice, étant donné que les informations n’étaient ni centralisées ni quantifiables. Bien que le concept ait été plus ou moins connu grâce à des cas anciens célèbres tels que ceux de Jack l’Éventreur ou d’Albert Fish, il n’était pas encore clairement défini dans tous les pays du monde.
Dans cette affaire, la police japonaise s’est révélée quasi avant-gardiste en identifiant un assassin en série ainsi que son modus operandi, tout en mobilisant les forces d’une nation entière pour son arrestation. Cela contraste avec les échecs à répétition de la police nippone dans des affaires telles que le « Monstre aux 21 visages« , le « Casse des 300 millions de yens« , ou plus récemment, la désorganisation des enquêteurs dans l’affaire « Lucie Blackman« .
– Gilles Chemin
Sources :
-La chaine YouTube de あるごめとりい https://www.youtube.com/watch?v=R-Kn36WmAu4
-Wikipedia : https://ja.wikipedia.org/wiki/西口彰事件