Takumi Kama est un peintre japonais hors pair qui manie l’excellence du surréalisme dans son art. Mêlant une imagination débordante avec une technique frôlant la perfection, il propose une série d’illustrations réalisées à la main où animaux et bonsaïs fusionnent en un microcosme unique.
Un arbre miniature émergeant de la carapace d’une tortue, une foret aquatique où les baleines ont la taille d’un poisson rouge, un lézard dont le corps à fusionné avec une souche d’arbre, bienvenue dans le monde étrange et surnaturel de Takumi Kama. L’artiste japonais de 31 ans est un amoureux des animaux. Son principal hobby est de les observer dans leur milieu naturel mais également chez lui. Takumi partage en effet sa demeure avec des caméléons, geckos, tritons, lapins, perruches, crevettes et, accessoirement, des humains.
L’homme est particulièrement créatif et prolifique. L’essentiel de ses œuvres, qui se comptent par centaines, mettent en scène les animaux sous toutes les coutures. Des créatures habillées en étudiants, voyageant sur la lune, en formes de véhicules ou encastrées dans une étagère, la limite est l’imagination. Mais attention, pas de tablette ou de logiciel ici, l’artiste réalise tout à la main, sur tableau, à l’acrylique. Un travail long et minutieux pour un résultat à la hauteur des espérances.
Récemment, l’artiste s’est lancé dans une nouvelle série de peintures axée sur les bonsaïs (盆栽), ces « paysage en pot » si importants dans la culture asiatique. Sans surprise, le règne animal y reste largement représenté. Symboliquement, le bonsaï inspire la simplicité, l’harmonie et la longévité. Au Japon, l’arbre « miniature » le plus ancien a d’ailleurs plus de 500 ans d’âge.
Ainsi, ces œuvres symbolisent l’équilibre naturel qui existe entre le monde végétal et animal, ainsi que leur coexistence avec d’autres éléments du vivant. L’humain, lui, est parfois relégué au fond du tableau, dans de petits habitats discrets, tel un être inférieur à la nature.
Source : combine-art.com
