Décidément, les œuvres de Miyazaki ont durablement marqué les esprits des Japonais, des plus jeunes, jusqu’aux plus anciens. Un japonais cinquantenaire vient de mètre au point une réplique du planeur de Nausicaä. Et celui-ci fonctionne parfaitement, lui permettant de voler comme la princesse de la vallée, l’héroïne éponyme du film d’animation.

Nausicaä de la vallée du vent (風の谷のナウシカ) fait probablement partie du top des meilleurs films d’animation japonais. Réalisé par Hayao Miyazaki il y a déjà trois décennies (1984), le long métrage se déroule dans un univers fictif post-apocalyptique, après la chute de la civilisation industrielle. Dans la Vallée du Vent, petit royaume agricole paisible, une jeune princesse tente de faire face à la fois à de puissants guerriers et à l’avancée d’une large forêt toxique.

Comme souvent, Miyazaki met à l’honneur une jeune femme forte, libre et déterminée, animée par un amour du vivant à toute épreuve. Son combat : stopper cette guerre qui ravage sa contrée et rétablir les équilibres entre l’Homme et la nature. Ce sentiment de liberté est notamment symbolisé par ses vols spectaculaires sur ce planeur futuriste. C’est cette expérience que l’inventeur Kazuhiko Hachiya a tenté de reproduire, avec succès !

Nausicaä_1

Depuis ses 40 ans, l’homme à la détermination infaillible expérimente et perfectionne la réplique de l’engin utilité par Nausicaä : le Mehve. Dix ans plus tard, aujourd’hui âgé de 50 ans, l’homme vient de réaliser son rêve en pilotant pour la première fois un prototype fonctionnel. Mesurant 2,7m de long pour 9,5m de large d’une aile à l’autre, le planeur expérimental fait tout de même 100kg. Un petit réacteur lui permet cependant de propulser son conducteur à une centaine de mètres dans les airs avec une certaine facilité.

Une fois en vol, le pilote n’a plus qu’à utiliser le poids de son corps pour orienter l’engin et voler comme un oiseau, ou presque. On peine à imaginer le plaisir infini que doit ressentir ce fan après dix ans de travail. Lors de son atterrissage, Kazuhiko Hachiya explique aux spectateurs et médias présents : « C’était tellement bien. J’avais l’impression d’être un oiseau ! » On le croit volontiers. L’homme espère aujourd’hui pouvoir attirer le regard de Miyazaki afin de l’inviter à observer l’incarnation de son imagination… D’ici là, il va continuer de perfectionner sa machine pour aller plus loin, et plus haut, au-delà des nuages et des rêves.


Source : konbini.com

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