L’info vient de tomber ce matin à Tokyo et a de quoi surprendre. Les visiteurs d’origine française et expatriés devront s’acquitter d’une nouvelle taxe de solidarité collective contre leur propre mauvaise humeur à leur entrée sur le territoire japonais. Le gouvernement nippon espère ainsi pouvoir éponger sa dette nationale à l’horizon 2035. Explications.
Les Français râlent de trop en vacances ? C’est ce que semble penser le gouvernement japonais qui vient de communiquer son souhait de taxer les visiteurs venant de France à leur arrivée dans l’Archipel. La taxe devrait s’appliquer dès le 1er mai 2019 à toute personne d’origine française pénétrant sur le territoire. En pratique, la taxe anti-râleurs sera automatiquement ajoutée sur le prix total de tout billet d’avion vendu pour le Japon depuis le sol français. « Si vous n’aimez pas cette nouvelle taxe, restez chez vous et le problème sera réglé pour tout le monde » a exprimé le Premier Ministre Abe devant la presse ce matin. En ce qui concerne les expatriés, une nouvelle taxe locale de lutte contre la mauvaise humeur s’ajoutera également aux impôts locaux.
Selon le gouvernement, cette taxe permettra ainsi de lutter contre la dette nationale au Japon tout en éloignant les mauvais esprits de l’archipel. Mais qu’est-ce qui a poussé le gouvernement japonais de prendre une telle décision radicale ? Selon le chercheur japonais Shigeaki Yakiniku, la mauvaise humeur jouerait un rôle méconnu mais important sur la santé humaine, et indirectement sur le coût de la sécurité sociale. « Le fait de ne jamais être content de nos expériences génère peu à peu des toxines dans notre organisme, ce qui augmente nos chances de développer des maladies et des cancers. » explique-t-il. Ce qu’on sait moins, c’est que la mauvaise humeur se transmet autour de nous, brisant la grande sérénité des Japonais autour des lieux touristiques. « Il n’est plus possible de se rendre dans un parc ou un lieu touristique sans entendre un touriste se plaindre du temps ou de la nourriture ! » explique Minami, une tokyoïte de 32 ans.
Ainsi, les chercheurs japonais ont constaté une hausse de la mauvaise humeur ambiante au Japon et celle-ci semble directement liée à l’explosion du tourisme après les années 2000 ! Selon les statistiques mondiale, la France est la pays où on râle le plus sur terre. On ignore exactement la cause… Trop chaud, trop froid, pas assez bien, pas assez bon, il semblerait que le consommateur français moyen soit un éternel insatisfait, alors qu’il fait partie du TOP5 des pays les plus riches. Une étude très sérieuse sur les comportements des utilisateurs de Facebook a d’ailleurs révélé que les Français sont le peuple qui utilise le plus au monde la fonction « en colère » des commentaires Facebook, avec les Sud-Coréens. Les Français seraient « angry » de tout et de rien (surtout de rien). « Bizarrement, nous n’avons pas ce problème avec leurs voisins belges. Au contraire, ils ont plutôt la frite! » précise Shigeaki.
Emmanuel Macron soutien la décision du gouvernement Japonais
En réaction, le président français a soutenu cette décision polémique au regard des manifestations des gilets jaunes qui s’éternisent. « Regardez le nombre de râleurs qui déambulent chaque samedi à travers la France ! Les Français ne sont jamais contents. On veut taxer les carburants, ça râle ! On veut détruire les services sociaux, ça râle ! On leur file 100 balles et un mars, ça râle encore ! Alors l’idée de taxer la mauvaise humeur semble une très bonne solution pour endiguer le problème. » a-t-il déclaré sur BFMTV.
Faudrait-il alors élargir cette taxe à la population française, par exemple à travers des nouvelles lois qui amalgameraient les manifestants et les casseurs ? Voilà qui semble peu probable… (sic.). Quant aux Japonais, on sait aujourd’hui pourquoi ils font tous la tronche dans le métro : c’est parce qu’ils nous voient arriver !
