Au cours de nos péripéties au Japon, on se retrouve souvent devant des Kanji dont on ne comprends pas toujours le sens. Il en existe plus de 50 000 et même les japonais n’en connaissent qu’à peine 2 à 3000. Poulpy a décidé de photographier les Kanji qu’il croise dans le paysage urbain de Tokyo afin de vous en proposer régulièrement une définition détaillée.

Lecture sonore : KA

Lectures sémantiques : kokoro(miru), haka(ru), waria(teru)

Nombre de traits : 15 traits

Clé :

Significations brutes :

Essayer, Tenter

Mesurer, Peser (selon une norme ou un critère, notamment la longueur, la quantité ou encore le poids d’un objet)

Examen de nomination pour un poste au gouvernement

Fonctionnaire

Assigner, Allouer, Distribuer

Leçon (第一課 Leçon / Partie un)

Section qui compose la structure d’une entreprise (総務課 Section des affaires générales)

On décortique :

La plupart des symboles qui constituent un kanji font référence à des choses réelles. Les quatre traits horizontaux de l’élément du caractère représentaient à la l’origine un couteau muni d’une poignée. L’élément inférieure représentait une bouche. L’élément de gauche représentait un arbre avec des fruits, pour le tronc et pour les feuilles et les fruits.

À l’origine, ce caractère était utilisé pour dire qu’un arbre avait des fruits ou pour parler de fruits dans un arbre. En effet, l’élément complet , signifie « Dire ». Par la suite, comme la lecture de cet idéogramme, KA, est similaire à celle de , KA, il a hérité d’un sens équivalent, à savoir, celui de : « Section » ou « Affectation » utilisé dans le monde du travail. Il a au final prit le sens le plus courant de « Mesurer », « Assigner » : assigner ou mesurer un travail.

Jean-Baptiste Noiraud, Master de Japonais à Strasbourg.