Les voyages sont l’occasion de s’en mettre plein les yeux…et plein la panse ! Outre les ultra-connus soupe miso, tofu, ramen, sushi, okonomiyaki, tempura, onigiri, sukiyaki, yakitori (vives les mangas & les jeux-vidéo pour s’initier à la gastronomie nippone) de quoi peut-on se régaler au Japon ? Poulpy s’est mis à table et vous propose une sélection non exhaustive de 15 plats à tous les budgets, itadakimasu !
Les soba
Les nouilles les plus populaires au Japon, à base de farine de sarrasin. Chaudes ou froides, elles peuvent être accommodées d’une infinité de manières, que ce soit nature, accompagnées de sauce soja ou relevées avec des œufs ou des tempura (beignets fris de poisson/fruits de mer et légumes). Du plus simple au plus raffiné il y en a pour tous les goûts (et les prix). Ceux qu’on trouve dans les konbini sont souvent très pauvres en sarrasin. On vous conseille donc d’aller dans un restaurant spécialisé où le soba est préparé devant vous, et contient plus de 80% de sarrasin selon la recette traditionnelle. Le goût vaut vraiment le détour et on devient vite accro !
https://www.instagram.com/p/BU5m-F8B7eV/
Karaage
La version japonaise des beignets de poulet frit : des morceaux de poulet nappés d’un mélange de sauce soja, de saké, de gingembre et d’épices diverses sont frits dans l’huile. Comme tant d’autres plats, il en existe de nombreuses variétés locales : à la sauce tartare à Miyazaki ou à la sauce douce-épicée à Nagoya par exemple. Miam !
https://www.instagram.com/p/BU4l3ZBAiwr/
Shabu-shabu
Une sorte de fondue chinoise de viande (bœuf ou porc, au choix) et de légumes (choux, champignons) adapté à la mode japonaise. On fait bouillir de fines tranches de viande et de légumes dans un bouillon à base d’algues konbu généralement, les restaurants spécialisés offrant bien sûr leurs propres variantes. Puis avant de déguster on trempe sa portion dans une sauce froide : l’une, gomadare, est une sauce soja mêlée de sésame, l’autre, ponzu, est une sauce soja avec du yûzu. Lorsque viande et légumes sont épuisés, on finit le bouillon avec des nouilles udon. Comptez entre 20 et 60 euros, le plus souvent avec viande et légume à volonté !
https://www.instagram.com/p/BU1rLN7AUOT/
Kaiseki Ryori
Plus qu’un plat en lui-même, il s’agit d’un genre de cuisine haut de gamme composé d’un ensemble de petits plats à la présentation soignée, à découvrir en restaurant spécialisé, ou dans certains hôtels. On y retrouve de la soupe, des sashimi, de la salade, des plats grillés, cuisinés, frits, saumurés et cuits à la vapeur… On clôture le repas par du riz, de la soupe miso, des légumes marinés et des fruits.
https://www.instagram.com/p/BUhRm3VFzDc/
Motsunabe
Une soupe délicieuse où se mêlent viande de bœuf, porc, chou, poireau chinois. Sur cette base peut se rajouter tofu, sésame, sauce soja, algues, bonite… À la fin du repas, le fond de soupe se déguste avec des nouilles chinoises ou du riz. Ce plat est originaire de Fukuoka mais on en trouve sans difficulté ailleurs, attendez-vous à de légères variantes.
https://www.instagram.com/p/BUbtshFjc_m/
Unagi no kabayaki
De l’anguille japonaise recouverte d’une sauce de soja et de saké sucrée-salée grillée (ou cuite à la vapeur) et posée sur du riz. Un met assez simple mais gouteux que l’on dit très apprécié des étrangers. À Nagoya, on en trouve une variante où le riz est parfumé au thé vert.
https://www.instagram.com/p/5WoXHIiS4t/
Kani
Kani signifie crabe, il est question ici d’une espèce particulière de crabe, dite kegani, que l’on trouve dans l’océan Pacifique. Les japonais raffolent de la chair ventrale verte amère, appelée kanimiso. A Hokkaido on cuisine une autre espèce de crabe : le crabe royal du Kamtchatka, tarabagani.
https://www.instagram.com/p/BQP7GmRFx8Y/
Le fugu
Pour les plus audacieux, goûter et survivre au fugu est un pari à tenter dans sa vie ! Mais au Japon, on le consomme d’une manière très encadrée et sans risque dans les restaurants spécialisés. Connu sous le nom de poisson-globe dans nos contrées, il se déguste principalement en sashimi mais aussi en karaage ou en fondue chinoise de type shabushabu. Ce poisson qui contient une toxine mortelle sans antidote connu, ne se trouve qu’en restaurant spécialisé dont le chef agrée, a été formé durant des années à sa préparation.
https://www.instagram.com/p/BUrSnQPBTLf/
Tamagoyaki
Il s’agit d’une omelette roulée à la fois sucrée et salée, fréquemment présente dans les bentô. Un plat simple au goût relevé. La déclinaison la plus connue est agrémentée de dashi (poudre d’algues et de bonite séchée) ou de sauce soja.
https://www.instagram.com/p/BUovsaLDwhM/
Chawanmushi
Une sorte de flan aux œufs et au dashi avec du poisson blanc, du poulet, des crevettes, de la pâte d’anchois cuite à la vapeur et ingrédient peu commun, de la noix de ginkgo. Le tout est cuit dans un bol (chawan) à la vapeur (mushi), d’où son nom. On en trouve dans de nombreux restaurants généralistes ou même aux sushis-bars !
https://www.instagram.com/p/BUj1W5OlASA/
Tsukemono
Le Tsukemono désigne des légumes (principalement) qui ont été macérés dans de la saumure à base de vinaigre, de sake, de miso, de sauce soja, de sucre ou de moutarde japonaise. Ils peuvent être un accompagnement du riz ou utilisé en garniture d’un plat. Très présents dans la cuisine traditionnelle kaiseki, il en existe une large gamme et ils ont leurs restaurants consacrés.
https://www.instagram.com/p/BUj3XY8Fv-H/
Tamagokake Gohan
Un plat consistant assez simple à réaliser chez soi, si vous n’avez pas l’occasion d’aller au Japon. Il consiste en un bol de riz surmonté d’un œuf cru auquel on mêle de la sauce soja. La qualité (et donc le goût) du plat varient en fonction de celle des œufs et de la sauce soja utilisés pour le cuisiner. Comme pour d’autres plats précédemment cités, il a ses restaurants spécialisés tant il est populaire.
https://www.instagram.com/p/BUeVVf1lbu9/
Nattô
Adoré ou détesté (il est vrai que ça sent fort…), le nattô ne laisse personne indifférent. D’apparence gluante, ce met fait de haricot de soja fermenté n’est guère appétissant à l’œil mais saura peut-être davantage séduire votre palais. Son goût se rapproche un peu du fromage. Les japonais le consomment fréquemment avec du riz au petit-déjeuner.
https://www.instagram.com/p/BUxi_rihJJD/
Chazuke
Plat léger et rafraichissant généralement servi en fin de repas, il s’agit de riz sur lequel on a versé du thé vert. Il peut être garni d’algues, de sésame, de prunes salées, d’œufs de morue, de saumon ou de dorade. Sa popularité remonte à l’époque Heian (794-1185).
https://www.instagram.com/p/BUOmTBQhGqS/
Kashipan
On termine le repas sur une douceur, le kashipan, sorte de brioche sucrée/salée fourrée que l’on trouve facilement dans les conbinis ou les boulangeries à partir d’une centaine de yen. Décliné en nombreuses variétés (parfumé au melon, garni de pâte de haricot rouge, sauce au curry) les gourmands auraient tort de se priver. Pour un lunch rapide, il y a de quoi largement nourrir son poulpe !
https://www.instagram.com/p/BKcjtWeBPZC/
S. Barret
Vous aimez ce que vous lisez ? Soutenez Poulpy sur Tipeee !
Source : tsunagujapan.com
